• J'aime les gens dont on parle avec ressentiments (il semblerait que j'en fasse d'ailleurs partie dernièrement ;)). La plupart du temps il n'y a que de la jalousie derrière tout cela et ces gens se révèlent intéressants. Souvent les critiques sont simplement révélatrices de frustrations.

    Je parlais de "salope" il n'y a pas longtemps... Qu'est-ce qu'une salope? Je dirais, comme cela a été si joliment annoncé par un ami, "une fille qui s"assume".

    Non, parce que en toute hônneteté, un garçon qui embrasse trois personnes dans la soirée, tous sexes confondus, on ne le traite pas de salop. Pareillement, avec vulgarisation tout de même, une nymphomane n'est qu'une femme avec la sexualité d'un homme.

    Les critiques n'ont aucun pouvoir sur une personne qui s'assume, qui sait ce qu'elle est et ce dont elle est capable. "Je sais qui je suis, je garde la tête haute". Regardez-moi par exemple, mercredi dernier je me suis tout de même mise dans un état lamentable. Il y a eu critiques. Je m'en fous. Je répète : je m'en fous totalement. Je sais qui je suis. Ou plutôt : je sais ce que je vaux.

    J'ai rencontré dernièrement beaucoup de personnes comme ça, à la réputation obscure. A vrai dire un de mes plus vieux amis, Bertrand, est quelqu'un qui était injurié de toute part lorsque je l'ai rencontré. Dix ans après, c'est lui qui reste dans mon coeur et dans ma vie.

    J'entends encore de nos jours des propos cinglants à l'encontre de Jonathan. Il est tout de même à ce jour une des personnes que j'ai le plus aimé. Je l'aime toujours d'ailleurs, mais très différemment.

    Ce ne sont que deux exemples.

    Masochisme?

    Non.

    Ces gens-là s'assument, ces gens-là sont vrais, ces gens-là sont enviés parce que justement ils ont quelque chose de différent et de fort. De la confiance, de la sérénité, de la franchise. Ils ne tournent pas autour du pot.

    Lorsqu'ils se présentent, les gens, bien souvent, mettent en valeur leurs qualités. Montrons-donc un peu les défauts, comme ça nulle mauvaise surprise. Les défauts sont très révélateurs. Quelqu'un qui vit bien avec ses défauts est quelqu'un de sain.

    Une amie, hélas perdue depuis, m'a dit un jour "l'élégance c'est garder la tête haute". Cette phrase résume tout. J'en ai fait mon hymne à moi.

    Mieux vaut être critiqué pour ce que l'on est qu'être aimé pour ce que l'on est pas.

    Et puis... faire parler ainsi les gens, ce n'est pas laisser indifférent. Vous en parlez vous des gens que vous méprisez?

    Moi pas.

    Ils ne m'intéressent pas.


    1 commentaire
  • Paradoxale, je suppose...

    Il y a de ces jours où je déborde d'énergie, où à peine me voit-on ici que je suis déjà arrivée là-bas, des jours où je fraternise avec le monde entier, où mes zygomatiques me font mal à force de sourire, des jours où j'embrasse tout le monde, peu importe le sexe, des jours où je me sens remplie d'un amour débordant pour l'humanité toute entière.

    Et puis il y a ces jours où je me sens un peu vidée, absente même si je suis partout, effacée. Je me demande à quoi tout cela rime, et qu'est-ce donc ce que je cherche à fuir ainsi? Moi-même? Ou son ombre peut être? A moins que cela ne soit le monde entier?

    Je finis toujours par noyer ce foutu chagrin, mais il revient toujours à la charge. J'écoute attentivement les conseils, les applique et arrive même à y croire, et pourtant... tout cela prend du temps, beaucoup trop de temps, tout cela fait beaucoup trop mal.

    Et puis il y a les questions incessantes qui toujours reviennent à leur tour. Il y a les doutes et les remords, le passé qui me dévore, quand bien même je me targuais d'aller toujours en avant. On m'a dit que c'est toujours plus beau devant... oui, mais c'était tellement magnifique derrière.

    Et pourtant, j'en ai de la chance... je suis entourée, demandée, j'oserai même dire appréciée.

    Il est grand temps de changer de vie.


    2 commentaires
  • Gag

    20 heures 30 : Discussion avec Gilles via MSN, nous décidons de nous rejoindre au Shywawa pour fêter la Saint-Patrick. Tout va bien.

    Je prends une douche, me fait belle, décide même de sortir ma jupette.

    21 heures : Après une tentative infructueuse pour apprivoiser ma crinière, je fourre portable, clopes et briquet dans mon sac, revêt mon manteau et m'apprête à sortir...

    ... et là c'est le drame : ma clef est bloquée dans la serrure...

    ... j'attends le serrurier.

    (Non rien ne m'empêchera d'aller au Shywawa ce soir!)


    votre commentaire
  • C'est bientôt le printemps, il fait beau, il fait bon.

    C'est l'heure du grand ménage annuel : déparasitez donc, vous verrez cela fait un bien fou!

    Les chants des oiseaux sont de retour et les bouts de tissue raccourcissent allégrement, le soleil vient caresser et réchauffer les visages : avril approche et l'hiver agonise doucement.

    Bientôt les journées vont rallonger distinctement, dopant par là le taux énergétique de chacun.

    Les étrangers vont envahir Paris avec leur accent chantant, les bords de Seine vont être bondés et il sera grand temps de déguster une glace Berthillon sur une terrasse de l'Ile Saint Louis.

    Le Shywawa va ouvrir ses fenêtres, ça va être la saison des amours, paraît-il, les vacances approchent et les sourires s'illuminent.

    La nouvelle année devrait commencer le 31 mars.

    Bonne Saint-Patrick au fait!


    votre commentaire
  • B.

    Femme de tout juste trente ans, très bien au premier abord : jolie, drôle, a priori gentille. Mon dernier "coup de foudre amical".

    Aïe, aïe, aïe...

    Ca a commencé à coincer quand je me suis rendue compte que, malgré son âge, la demoiselle était malpolie, paresseuse, frustrée, hypocrite et pour couronner le tout : voleuse.

    Sympathique, je sais.

    Au lieu de tempêter, comme on me l'a conseillé, je n'ai rien dit, j'ai attendu. Comme quoi je peux être patiente quand je le veux bien.

    Re : aïe, aïe, aïe... il n'y a pas mieux pour faire pourrir une situation, il aurait fallu que je m'en souvienne.

    Le tremblement de terre a fini par gronder hier soir. Ou plutôt, tôt ce matin.

    Petit contexte : cela fait deux semaines que je suis malade et crache mes poumons, le tout avec poussées de fièvre. Pas franchement agréable. De plus, comme la majorité des gens, ma patience se voit subitement limitée en cas d'attaque virale.

    Prise de fièvre, je décide de me coucher relativement tôt pour une fois (miracle). C'était sans compter le bordel qui a duré jusqu'à 4 heures du matin.

    Je dis, certes sur un ton déplaisant, à B. de la mettre un peu en veilleuse.
    Etant plutôt susceptible et un tantinet aggressive (ce que j'ai eu le plaisir de vérifier la minute suivante), elle se met à hurler.

    Faut pas pousser...

    C'est à mon tour d'hausser le ton et de lui dire de la fermer.

    Et là ça dégénère à la Hollywood : elle me saute au cou, littéralement, car j'ai osé l'insulter en lui disant de la fermer, me met une gifle et tente même un coup de poing.

    Il y a des gens qui ont de -vrais- problèmes psychologiques.

    Coup de poing esquivé je ne sais pas comment, je dois avoir plus de réflexes que ce que je ne pensais, en me débattant je lui plante même une griffe dans le nez. Ca sert d'avoir des ongles, même sans chercher à viser ^^

    Son copain retient la furie pendant que moi je retiens mes nerfs, et là, le moment suprême :

    Je me fais traiter de salope pour avoir couché avec quelqu'un qui était mon copain à l'époque. Oui. Pour m'être "faite passer dessus" plus exactement, j'aime beaucoup l'expression. Et ne me demandez pas pourquoi elle a sorti ça, je n'en ai aucune idée. Frustration?

    Ce qu'il y a de bon dans tout ça c'est que j'ai finalement passé mes nerfs en faisant le ménage, c'est toujours ça de pris, et puis -surtout- je peux enfin dire adieu à la fausse-hippie-parasite.

    Vous je ne sais pas mais moi je n'avais jamais vu une hippie pour qui partager c'est prendre et qui saute sur les gens comme ça.

    En fait, c'était vraiment irréel, je pourrais presque croire avoir rêvé si ce n'était pour le point rouge sur son nez.

    Je suis contente de mes réflexes !

    Et moi qui parlais de guerroyer en Mars... ^^

    PS : J'ai l'honneur d'annoncer à mes copains et à mon ex que vous êtes quasiment tous des violeurs au fait. Et oui. Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre.


    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique