• Mars, Dieu de la guerre.

    Ca tombe on ne peut mieux : en Mars, je guerroie.

    En Mars je sors ma plume pour chasser mes démons.

    En Mars, je lutte contre les parasites. Notamment une hippie wannabe, une "baba pas cool" qui prend mon appartement pour un refuge de Capoeristes en mal de toit.

    Non pas que je n'aime pas la Capoeira, j'envisage même d'en faire, hein!

    En Mars, je lève le siège contre le Caveau des oubliettes et le Shywawa. Parce que ces endroits et leurs indigènes m'ont manqué et qu'il est hors-de-question que je m'en fasse chasser par un petit soldat guitariste capricieux. Sus aux Narcisses.

    En Mars, je force mes amis à combattre leurs propres démons. Parce que si la vie est une bataille, autant lancer la première frappe pour espérer vaincre.

    En Mars je rêve de victoires. La corne d'abondance sera mienne.

    En Mars, je tombe amoureuse. Parce que j'ai envie, parce que ça fait du bien au teint, au coeur et à l'esprit.

    Egos demesurés s'abstenir, merci.


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  • Il y a 2 mois tout allait bien.

    Nous devions même faire des envieux, à tous puer autant le bonheur. Nous étions jeunes, beaux, amoureux, épanouis, plein de projets.

    Il y avait mon amoureux et moi, les yeux dans les yeux, trop fusionnés certainement.

    Il y avait Marwan et Laurence, si différents mais pourtant ça marchait.

    Cathy venait de partir, elle nous manquait déjà mais Nicolas semblait beaucoup plus vivant qu'aujourd'hui.

    Un tel n'avait pas encore perdu son père.

    Insouciants, nous avions oublié alors que les choses peuvent mal tourner.

    Et nous revoilà aujourd'hui, s'accrochant les uns aux autres désespérement. Au moins nous nous réconfortons les uns les autres.

    Il y a deux mois, on pensait que tout irait bien, que la vie était un long fleuve tranquille.

    Nous étions imbéciles de tant de force.

    Ce qu'on pouvait être cons.


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  • Hier il neigeait.

    Ca ne paraît pas comme ça mais le fait est hautement important pour l'auteurE de ces lignes (clin d'oeil à Frédéric Beigbeder, que j'ose ne pas aimer soit dit en passant, mais c'est un autre sujet, si ça vous intéresse vous savez comment me le faire savoir).

    Donc hier il neigeait. Et moi j'essayais de respirer, artificiellement certes, avec l'aide de Marwan.

    C'est déprimant la neige, peut être justement parce que je trouve cela si joli. Chaque jour de neige passé à Paris a été empreint pour moi d'une séparation.

    Alors la neige hier, je m'en serais bien passé.

    Bien évidemment il y a eu les fameuses boules de neige. Instant ô combien fantastique d'immaturité au cours duquel mes mains, en coupe, ont formé une boule venant s'écraser gentiment sur le dos de Marwan. Comme cela fait du bien ce bref retour vers l'enfance! Comme il est bon de voir des passants prenant le même plaisir, de 7 à 77 ans. Mention spéciale à ce jeune homme élaborant si minutieusement ses munitions sur le dos d'une twingo. Le camp adverse a probablement pris une raclée.

    Et puis allez savoir pourquoi mais l'air frais sur mon visage m'a fait le plus grand bien au monde. Hier, je me sentais de presque tous les combats. Jusqu'à ce que sa pensée revienne. La chienne me traque, inlassablement elle refait toujours surface et sait où frapper. Horribles petites choses que les regrets. Ignominies que le "si j'avais fait ceci ou cela".

    Hélas on ne revient jamais en arrière, jamais.

    Moi aussi, j'aimerais vivre dans un monde Harry Potteresque, à grands renforts de "Time Turner" (retourneur de temps?) et de sorts d'amnésie. Moi aussi, j'aimerais pouvoir effacer.

    Mais on ne peut rien effacer. Et ça coince.

    On oubliera, on oublie tout. Les blessures comme les jours heureux et sucrés.

    Et puis il y a mon amie, adorable mais qui s'est vicieusement mis en tête de me trouver un prétendant. Aïe, aïe, aïe... Je suis peut être difficile mais moi j'ai besoin de stimulation, et surtout qu'on me fasse rêver... Et bordel, merci de fermer la porte quand vous allez pisser!

    Déjà que le prince charmant n'existe plus, il ne se permettrait certainement pas de tels actes si rustres.

    Bordel je suis exigeante, bordel il me manque, bordel ça va aller.

    Un jour de plus à survivre. Ca ira, je sais que la vie, la vraie, celle qui vous émoustille et vous fait trembler, celle qui vous fait crier, je sais qu'elle n'est pas loin.

    Et puis souffrir, c'est aussi vivre justement, en fin de compte.

    Tu me manques.

    Et ma douleur m'isole, cela me fait peur.


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  • Merci aux statistiques.

    Surtout au référencement.

    Parce que je suis tombée là:

    http://www.fuck-telerama.com/

    Je dois remercier mon ex amoureux pour une chose : je ne suis pas musicienne, je n'y connais rien, mais j'aime à la folie. Je n'apprécie plus la musique, je la vis.


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  • Phase de reconstruction. Longs discours avec ces êtres merveilleux appelés "amis".

    La culpabilité est un sentiment bien noble, mais destructeur. L'échec d'un couple se fait à deux et de plus, on ne peut rien changer avec des "si j'avais fait ceci ou cela".

    J'ai beau être cinglante parfois, je regarde toujours mon ex garçon avec tendresse. Il est ma plus belle histoire d'amour, c'est vrai et cela ne s'efface pas en quelques jours. Il est d'ailleurs aussi une des plus belles personnes que j'ai rencontré. Il m'attire et me désarme. Alors la solution est bien simple :

    Il faut s'aérer la tête, bâtir des projets, se distraire, ne pas se laisser le temps de trop souffler et regretter.

    Et surtout ne pas espérer. Se dire que c'est fini une fois pour toute.

    A chaque fois que je m'affaiblis en espérant son retour, à chaque fois qu'il a un geste de tendresse, je me souviens de ce qu'on m'a dit, et prouvé une fois : "Qu'importe, les gens qui s'aiment vraiment finissent toujours par se retrouver. Sinon ça veut simplement dire que ça n'aurait pas marché".

    De toute manière, il est grand temps que je prenne soin de moi.  Que je redevienne la personne pleine d'énergie, d'optimisme et de joie qu'il a aimé. Non pas pour lui, mais parce que moi aussi je l'aimais cette Céline-là.


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