• Deux semaines. Deux semaines en quasi autarcie où la seule présence tolérable était la mienne, simplement parce que celle-là, je ne pouvais l'éviter. Deux semaines à passer jours et nuits la manette de ma Playstation 2 entre les mains, s'évader fait toujours du bien...

    Et puis d'un coup, cette envie de vivre et de bouger. Les appels de mon Marwan, inquiet. L'appel surprise de Gabriel. Celui de Patricia. Et Ludovic. Quelques fois l'amitié la plus belle arrive là où on ne l'attend pas... Je pense à Marwan, lorsque nous nous sommes rencontrés jamais je n'aurais pensé qu'il ferait tant de choses pour moi, qu'il serait "toujours là". Marwan, rocher indestructible sur lequel je m'accroche toujours lorsque la tempête fait rage. Et même quand je n'ai plus envie de m'accrocher, une corde me relie à Marwan et me protège des vagues. Je peux boire la tasse mais jamais je ne me suis noyée, en grande partie grâce à ce rocher, mon Marwan.

    Patricia et Gabriel, connaissances avec lesquelles je ne pensais pas un jour développer un tel sentiment cimenté. Patricia et Gabriel qui eux aussi sont toujours là. Non pas confidents mais toujours compagnons.

    Et puis il y a Ludovic : Toujours compagnon malgré les années passées dans le silence. Ludovic qui m'a repêché.

    L'amitié, la vraie, est de l'amour et souvent fleurie là où on ne l'attend pas.

    Il y a des gens qui ne sont plus des amis, qui deviennt plus que des amis, qui deviennent famille. Epaule et épaulés. Rayons de soleil qui percent même les nuages les plus obscurs. Amour qui vous fait vivre. Qui donne la rage de vivre.

    Il y a aussi ma Cathy, mon ange, ma petite soeur. Fétichisme inconscient : lorsque Cathy s'en est allée, elle a oublié une veste bleue sportwear. Le genre de vêtement que je déteste, et pourtant... comme on me l'a fait remarqué il y a peu, c'est cette veste que je porte toujours lorsque ça ne va pas... Cathy l'enfilait si souvent... impression tendre d'avoir un bout d'elle sur mes épaules... souvenir de sa venue, la veste de Cathy est un peu comme mon bisounours ou mon bouriquet à moi. Et rien qu'à moi, personne d'autre ne peut en comprendre le sens... il est drôle de constater combien ce simple bout de tissue sur mes épaules me procure un état de bien-être. Ô ma Cathy, si tu savais combien tu me manques. C'est cela aussi une âme soeur, c'est ta façon d'être : pas besoin de prétendre que tout va bien quand tout va mal, autant l'avouer, pleurer un peu et puis passer une soirée juste toutes les deux : même si tout va mal, tout ira bien.

    Et puis, il y a Chloë et Colin, histoire bien triste d'une personne de mon entourage : elle tellement malade, mourante, noyée de fleurs par son Colin mais même si le geste la touche, elle ne peut rien y faire : la maladie ne cesse de progresser car malgré ses tonnes de fleurs aux parfums enivrants, Colin ne pourra la sauver.

    Shakespeare avait raison : la vie est une comédie. Ô combien cruelle parfois. Mais tant qu'il y aura des amis, tout ira bien.

    Je suis de retour car vous êtes là :

    Je vous aime, tout simplement.


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  • C'est le retour des beaux jours, des jupettes courtes, de la bonne humeur, de la douceur, du pollen qui vous chatouille le nez, des pétales tombant sur les trottoirs...

    En cet fin avril, ennivrez-vous du parfum des fleurs!


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  • Je voulais voir le Cercle 2, je me suis retrouvée avec Garden State. En VO.

    Signe du destin? Mon ancien grand amour, Canadien, me parlait souvent de ce film.

    C'est une histoire simple mais belle de par sa simplicité justement. Avec des acteurs formidables.

    Et je voyage...

    ... je pense à tout ce qui a été et tout ce qui aurait pu être, à tous ces "si" qu'on n'arrive à éviter quand bien même on les sait inutiles.

    Je pense au temps passé, à Catherine qui me manque tellement. Viscéralement... d'où l'absence d'écrits ces derniers temps. Cathy, une part de moi est partie avec toi.

    Je suis nostalgique, cela passera :

    "Avec le temps va, tout s'en va"...

    La plus belle chanson au monde.

    Et mon coeur qui pleure.


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  • ... a kiss

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  • Toujours les mêmes rues enveloppées du manteau corbeau de la nuit.

    Toujours les mêmes lieux enfumés à outrance, où les yeux vous piquent.

    Toujours les mêmes têtes, celles qu'on aime auxquelles on a plus rien à dire - 4 bisous sonores "Bonjour ça va? Oui et toi?" - , et celles qu'on apprécie moins et qu'on oublie dans l'atmosphère ambiante. Lourde l'atmosphère ambiante, des fois.

    Toujours les mêmes rengaines, les mêmes rivalités injustement fondées, les mêmes ragots dépourvus d'intérêt. Il y a ceux qui sont là pour s'amuser, qui en profitent pour faire n'importe quoi mais qui sont en dehors des gens heureusement intelligents et attrayants, il y a ceux qui aiment se montrer, il y a ceux qui sont là simplement pour cracher leur venin, certains observent avec curiosité, d'autres avec mesquinerie. Il y a les princesses en quête d'un prince charmant qu'elles ne trouveront pas ici et les rois à la recherche d'une énième favorite. Il y a peu de regards bienveillants, la plupart restent neutres, inconnus de passages, ou à la recherche de la moindre faute pour mieux l'inscrire dans leurs anales absurdes. Il y a aussi ceux qui aiment retourner le couteau dans la plaie.

    Tout un petit monde figé, une sorte de famille bancale et déchirée avec ses patriaches autoritaires dont tout le monde boit les paroles comme si elles étaient sacrées, ses têtes blondes en quête d'identité cherchant à se démarquer ou ses marmots qui n'aspirent qu'à grandir, ses membres effacés qui ne décident pas, ne vivent pas mais suivent le reste du troupeau, ses brebis galeuses et dérangeantes dont la seule faute réside dans le non conformisme,  ses faux membres exemplaires idolâtrées qui ne sont finalement que profondément humains, ses anciens qui scrutent, ne parlent que peu mais n'ouvrent la bouche que pour en sortir des mots justes et pensées donnant à réfléchir.

    Toutefois, il y a encore et toujours les mêmes rayons de soleil, heureusement.

    Il est temps, probablement, d'aller voir ailleurs, de s'expatrier.


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