• Semaine de #$! (Censuré)... assez de supporter les caprices incessants de "diplomatillons" qui devraient parader un peu moins et passer plus de temps à prendre des cours de politesse. Assez d'entendre l'infatigable langue de vipère d'un jeune crétin suspicieusement suprotégé par sa hiérarchie quand bien même il se permet les pires insultes à l'égard de la première personne passant dans son champ de vision. Il serait peut être bon d'instaurer des cours de civilité à la si fabuleuse école nationale d'administration, ô bijou dont sont si fiers nos politiciens. D'ailleurs messieurs, il serait grand temps de vous rendre compte que votre fameuse école, "le monde entier nous l'envie", est devenue indéniablement obsolète. L'ENA aurait besoin de trouver son Richard Descoings. Qu'on aime ou pas le personnage, il faut bien lui reconnaître qu'il a su donné un second souffle à l'IEP de Paris.

    Enfin bref, les heures passées dans cette ô combien merveilleuse et follâtre ambiance, ne rende que plus grand le plaisir de rentrer chez soi et de me retrouver dans ses bras.

    Il serait bon que je change d'air.


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  • ...Forcément.

    Bonne année 2005 donc. J'ai un petit pincement au coeur, comme tous les ans à la fin des fêtes de décembre.

    Vendredi 24 décembre : Noël en famille, c'est sacré, d'autant plus que mes parents sont à 600 kilomètres de moi.

    Samedi 25 décembre : éternelle tournée annuelle du reste de la famille. Parce qu'il le faut bien.

    Chouchoutage et câlins en règle jusqu'au 30 décembre, jour de mon anniversaire où Chéri vient se joindre à nous. Présentations en règle et réussies, avalanche de bisous et de câlins parce qu'une semaine sans lui c'est bien trop long.

    31 décembre : retour sur Paris, le coeur un peu serré, j'étais contente moi de me faire poupougner. Flashback sur 2004, en fin de compte c'était pour moi une très bonne année, remplie de changements positifs. Et puis j'ai rencontré mon musicien. L'année s'achève sur la première gastro de ma vie, ça m'apprendra à faire ma maligne lorsque je proclame à mes amis malades "La gastro, moi? Jamais". Saloperie.

    1er janvier : 2005 commence dans les bras de Chéri. Que demande le peuple?

    2 janvier : Retour au Caveau, après une discussion très intéressante et très drôle sur Jésus. Et ouais. Développement d'une théorie originale sur le personnage, il y aurait matière à écrire un livre à 6 mains, bien que ça risquerait de déplaire au Vatican. Le deuxième jour de la nouvelle année est plein de rires, ça pourrait être pire.

    3 janvier : retour à la réalité parisienne "On est le 1er lundi du mois et je n'ai pas ma carte orange, la queue fait 4 mètres, bordel" ; "incident technique sur la ligne 4". Paris, Paris, Paris.

    PS : j'ai 3 tonnes d'invitation Gmails, alors si vous êtes intéressés, email.


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  • 14h30, un dimanche.
    Je me décide, enfin, à faire du ménage, et beaucoup de vide, dans mon placard (surnommé "le placard maudit/interdit, ça veut tout dire).
    Je finis par trouver par terre une pile de vieux papiers.
    Mes yeux tombent sur une carte donnée par Emma, ma petite soeur anglaise chérie. Souvenirs de Londres, d'une soirée maudite, souvenirs de fous rires. Envie d'un pélerinage dans ces rues où sont nées nos amitiés. Envie de faire une fois de plus l'idiote au Disney Store. Envie de revoir Emma et de nous arrêter à un Starbuck coffee à 2h quand il fait si froid dehors. Mes errances londoniennes, si différentes de ma bohème parisienne.

    Pile suivante... Une enveloppe toute abîmée et encore cachetée. Je reconnais l'écriture et je me souviens... S. J'avais à l'époque refusé de lire cette lettre, n'en devinant que trop bien le contenu. Alors voilà, je viens de l'ouvrir et de m'y plonger, avec plus de deux ans de retard. Je dois bien avouer que c'est une des plus belles déclarations d'amour sur laquelle j'ai jamais posé mes yeux. Ce bout de papier me laisse nostalgique. C'était une si belle amitié, pourquoi l'avons-nous ainsi gachée? Pourquoi a-t-il fallu que tes sentiments muent? Et pourquoi tout ce mal aussi? Les gens qu'on aiment sont ceux qu'on blesse le plus, mais nous, nous nous sommes déchirés.

    Je n'ai jamais eu l'occasion de te le dire, mais "Adieu, mon ami. Et merci pour nos belles années".

    J'ai besoin d'une cigarette!


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  • 12h50 Saint Michel.
    Me dire que décidément, je passe trop de temps ici.
    Presser le pas jusqu'à l'église Saint Sevrin puis débouler rue de la parcheminerie. M'arrêter au numéro 29 et ne pouvoir retenir un sourire. Regarder le drapeau qui flotte au-dessus de ma tête, me dire combien la chaleur de cet endroit et de son propriétaire m'a manquée.
    Pousser la porte et déjà me sentir un petit peu chez moi.
    Voir Brian, me tracer un chemin au milieu de tous ces livres omniprésents, couvrant les murs. Respirer l'odeur de l'imprimerie, cela me fait du bien. Me dire que j'ai une heure pour dénicher un bouquin, une ancienne édition de préférence, du temps où un livre était encore un objet précieux et non un amas de bouts de papier reliés et vulgarisés.
    M'arrêter devant une très jolie version du "Petit Prince", english of course, la prendre délicatement sous mon bras. J'étais pourtant venue avec l'envie d'un roman arthurien. En discuter avec mon ami canadien qui me tend sa sélection. Dire "oui" au café bien chaud avec une pointe de sirop d'érable tandis que je m'imprégne de la préface d'un recueil de Chrétien de Troyes "Arthurian Romances". Siropter mon café, décider de reposer le Petit Prince, je suis certaine qu'il sera là la prochaine fois. Remarquer, un peu au-dessus de mon Prince, une très jolie version du Seigneur des Anneaux. Décider d'y jeter un coup d'oeil lors d'une future visite, mon coeur s'est arrêté sur Chrétien de Troyes. 
    Brian a fini l'entretien avec sa comptable, le rejoindre et lui tendre mon choix. L'entendre me dire qu'il admire Chrétien de Troyes, lui répondre qu'en plus c'est forcément la meilleure option pour un coeur amoureux. Le voir me sourire, ouvrir le livre et y annoter deux contes "Ces deux-là sont faits pour les amoureux". Rire. Prendre le programme du club canadien de Paris, hélas nous sommes déjà fin novembre. Promettre de revenir plus tôt. Me dire combien il est dommage que j'ai loupé l'exchange club/bilingual night, décider de me rendre à tout prix à la prochaine édition. Dommage, c'était tout près à Odéon. Sourire dans la rue, je suis régenérée.

    Cette petite librairie rue de la parcheminerie et son gentil propriétaire sont un asile. Mon asile parisien.

    Abbey Bookshop 29, rue de la Parcheminerie 75005 Paris, Métro Saint-Michel ou Cluny La Sorbonne. 01 46 33 16 24.


    http://ourworld.compuserve.com/homepages/ABParis


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  • Il n'y a pas à dire, j'aime quand même mon chez moi. Surtout ma couette, d'ailleurs. Hier soir donc, retour à la maison. Plaisir de rencontrer Nicolas dans l'ascenseur, même pas une semaine sans Nicolas et il trouve le moyen de déjà me manquer. Plaisir de s'asseoir autour de ma table japonaise en sirotant une despé et parler de nos vies, de nos grands bonheurs et de nos petits soucis. Et se soutenir, toujours. Plaisir de refaire un petit tour dans la cuisine pour mes amis parce que j'adore faire plaisir à leurs papilles. Regarder le défilé d'eventuels colocataires (gros avantage à Violaine). Prendre un bon bain bien chaud, appeler Jonathan simplement pour l'embrasser, puis voir Christophe arriver. Discuter, avoir des nouvelles du Shywawa et de mes serveurs préférés, aller se coucher puis se réveiller, toujours avec Christophe à côté. Me dire que je vais être un petit peu en retard mais que je n'en ai que faire : c'est une belle journée qui commence bien, avec un ami, un bon café et une musique entraînante : Counting crows "accidentally in love".

    o/`   Come on, Come on
                 Move a little closer
                 Come on, Come on
                 I want to hear you whisper
                 Come on, Come on
                 Settle down inside my love

       Come on, come on 
        Jump a little higher
        Come on, come on
         If you feel a little lighter
         Come on, come on 
         We were once
         Upon a time in love

    We're accidentally in love
    * Accidentally in love (x7)
    Accidentally
    * I'm In Love, I'm in Love,
    I'm in Love, I'm in Love,
    I'm in Love, I'm in Love,
    Accidentally (x2)

            Come on, come on
            Spin a little tighter
            Come on, come on 
            And the world's a little brighter
            Come on, come on
            Just get yourself inside her

            Love ...I'm in love          o/`

    J'aime cette chanson, elle me met de bonne humeur. Et puis, moi aussi je suis tombée amoureuse par accident. Les accidents ont du bon et de toute manière, pour le coup j'aime le monde entier.

    Tiens, pour une fois je regarde l'horoscope du jour : "On se demande ce qui pourrait vous contrarier, tant votre moral est bon. Peut-être une légère fatigue". Je suis entièrement d'accord ;)


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