• ... vivons cachés.

    (Attention, post ciblé)

    Je vais commencer à croire en cet adage.

    J'en ai plus qu'assez des gens se posant en juges ou en ardents défenseurs de la morale. Commencez donc par regarder ce qui ne va pas chez vous avant d'aller vidanger chez les autres. Et cessez donc de vous mêler d'histoires hors de votre portée, d'histoires dont seuls les protagonistes possèdent les clefs. De même, il est inutile de catégoriser des personnes dont vous ne connaissez que l'apparence ou les manières.

    Je me fous des jugements venant de la part d'envieux ou de jaloux dont le seul plaisir est d'essayer de se convaincre qu'il y a pire ailleurs.

    J'ai 26 ans, je m'assume, j'assume aussi chacune de mes conneries, en grimaçant parfois certes, et j'essaie de trouver mon chemin toute seule. Si ce que je fais ne vous plaît pas, tant pis, vous aurez beau vitupérer, cela ne changera rien à ma vie.

    De même je me fous complètement de ce qui peut être dit des gens que j'aime ou que j'ai aimé, cette guerre de langues de vipère ne me concerne pas.

    Donc, foutez-moi la paix et concentrez vous donc sur votre vie et non sur la mienne ou sur celles de ceux que j'aime.

    "Le chien aboie et la caravane passe"

    A bon entendeur...


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  • Je suis une femme.

    J'ai de la chance d'être née en France, au jour d'aujourd'hui.

    Par chacun de mes pores, je vomis le féminisme moderne. Je vomis les féministes qui, sous prétexte de l'égalité des sexes, se sentent amazones et posent l'homme en inférieur. l'homme est mon égal : il n'est ni plus ni moins, il est être humain avant tout, comme moi.

    Une de mes héroïnes s'appelle Simone Veil, ELLE s'est battue pour l'égalité.

    Je suis femme et fière. Me plaindre? Je ne suis pas née au Liban ou au Soudan, je ne suis pas née dans un endroit où ma condition féminine me rend objet. Je ne me sens pas inférieure, je ne le suis certainement pas. Si j'étais née ailleurs, cela aurait peut être été une autre histoire. Arrêtons les bêtises : je suis une parisienne célibataire qui vit comme n'importe quel parisien célbataire.

    Je trouve honteux de se plaindre de la condition féminine dans un pays comme le nôtre. Je trouve insultant les féministes d'aujourd'hui, ICI, qui, par trop de revendications, posent le sexe masculin en être inférieur. Je ne me suis jamais sentie insultée de par ma condition avant d'entendre certains discours... J'ai la chance d'être née dans un pays où je suis un être humain. Ni femme ni homme par mes droits, simplement humaine.

    Contrairement à vous, être femme ne me rend pas faible, au contraire. J'ai peut être plus de prises parce que je suis femme.

    Je me bats pour les femmes... pour celles de ces pays obscures où être femme EST être inférieure, où être femme veut simplement dire être véhicule de reproduction, où être femme veut dire appartenir, où être femme veut dire être objet.

    Je suis femme et fière, l'homme est mon égal.

    Et au diable si je blesse certaines d'entre vous, c'est ma conviction, je la revendique. Je me bats pour les femmes opprimées, pas pour celles qui ont une revanche personnelle à prendre.


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  • Réflexion sur la semaine écoulée :

    Les sept derniers mois de ma vie ont-ils jamais existé? Ils ont un goût de rêve, aucune trace de réalité. Ils ont l'étrange confusion d'un jour de brume.

    J'étais amoureuse et de ce fait je suis devenue effacée, absente, hors de portée. J'avais mis un terme à certaines de mes habitudes, mis à mort mes coups de folie et, bien plus grave, abandonné celle que je suis.

    Je ne voyais plus que lui, délaissant mes amis, jusque là pilliers de ma vie. Je prenais tout le temps sa défense, jetant aux ordures, sans même un unique regard, le moindre conseil ou avertissement.

    Et puis il a bien fallu se réveiller.

    Choc. Perte de repères et d'équilibre, esprit complètement engourdi.

    J'ai erré sans fin entre les chemins de l'espoir et ceux de la raison, j'ai voulu me rendormir, rien n'y faisait, j'ai hurlé le nom de Morphée.

    Mais le rêve ne voulait pas revenir et je me devais d'accepter cela.

    Je suis partie en quête, il était nécessaire de retrouver mon essence, la demoiselle que moi j'ai aimé. J'ai revu des êtres que je prenais pour fantômes d'un passé révolu et qui m'ont chaleureusement accueillie. En les retrouvant eux, je me suis retrouvée.

    C'est comme si tous ces mois n'avaient jamais été. Le temps semble s'être arrêté, puis a subitement repris son cours, sans que cette pause ne change rien.

    La Céline amoureuse de lui ne jouait pas avec la neige, ne se prenait pas pour Pocahontas.

    La Céline amoureuse de lui ne cuisinait plus, avec amour, pour ses amis à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.

    La Céline amoureuse de lui fermait les yeux et se laissait faire, omettant de crier quand les bornes sont dépassées.

    La Céline amoureuse de lui ne sortait plus trop tard. Elle se préoccupait tant de lui qu'elle en oubliait de s'occuper des autres ou d'elle-même.

    La Céline amoureuse de lui croyait tellement en l'objet aimé qu'elle avait cessée de croire en ses propres capacités.

    Comme il est doux de se réveiller. Et de rentrer à la maison, auprès de ceux qui vous aiment.


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  • Hier, je parlais de guerre. La grande bataille a commencé.

    Je retire tout ce que j'ai jamais clamé de méchant sur ce fantastique cadeau des cieux qu'est la poudreuse.

    Nuit de mardi à mercredi, 2 heure du matin, caveau des oubliettes :

    Ca a commencé entre Gilles et moi. Malgré notre vingtaine dépassée, nous sommes restés de grands gosses et comment résister à toute cette neige immaculée, tout juste tombée? (En plus cela rend service aux conducteurs ;)).

    Malgré la fâcheuse absence de gants, nous voici en train de batailler, attention à ne pas tomber, les projectiles volent et viennent se perdre sur d'autres grands enfants qui se joignent allégrement à la lutte. Les camps se forment, ne sont pas toujours respectés et voilà la gentille guerre lancée dans toute la rue Galande.

    Continuer jusqu'à en avoir mal aux mains.

    Lentement, le froid finit par avoir raison de notre vaillance, et nous voici partis, en quête de chaleur, en direction de notre quartier général : le Shywawa.

    C'était sans compter la tentation irrésistible du camion benne rempli de neige juste à l'extérieur du QG.

    Rebelotte.

    Bilan :

    Quatre grands gamins exténués et débordants de rires, une Céline complètement trempée (bande de fourbes!) et un immense moment.

    Pourvu qu'il neige demain!


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  • Hommage...

    Hommage à Marwan, venu me chercher à l'hôpital et veillant sur moi mieux qu'un ange gardien.

    Hommage à Nicolas, pour avoir écouté tous mes pleurs.

    Hommage à Valentin, simplement pour me faire du bien par ses mots.

    Hommage à BS, Miss A., Timounch et tous les autres : pour leur empathie.

    Hommage à Gilles pour la fabuleuse bataille de boules de neige à l'extérieur du caveau ce soir, pour tous les rires et les paroles qui apaisent.

    Hommage à Bertrand, simplement pour ce qu'il est.

    La vie est merveilleuse.


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