• Mauvaise foi...
     
    Petit coup de gueule après une conversation « épicée » avec mon ex. J'ai envie de hurler sur les toits ô combien je déteste les gens à l'ego démesuré. Petit retour en arrière : un an de vie commune, dont les premiers mois sont un véritable petit paradis, bonheur sans aucun nuage à l'horizon. Le jeune homme en question, T., semble parfait : beau, a priori cultivé, gentil, doux, sain, blablabla... C'est là qu'il aurait fallu que je me rappelle que la perfection n'existant pas, tout ce qui y ressemble un peu trop est forcément grandement suspect. Ô première de mes erreurs, qui vont bientôt s'accumuler !
    Les mois passent donc tranquillement, T., informaticien de son état, arrive au terme de son contrat avec son employeur, il lui faut donc chercher un nouveau job. Ce dernier se fait longuement désirer et T. se dégrade au fur et à mesure, le tout finit en dépression nerveuse. Jusqu'ici je comprends. J'ai beaucoup de défauts mais il se trouve que je suis tolérante, contrairement à certains, ce que beaucoup pourraient confirmer (Vlan ! Petite pique facile mais ô combien méritée). J'excuse donc au jeune homme pas mal de ses excès, notamment les bagarres du style :
    Moi : « Chéri, je sors avec une amie ce soir, ça ne te dérange pas ? »
    T. « Non, non, vas-y ! »
    Et au retour, bien entendu, je me fais méchamment engueulée pour être sortie et avoir abandonné le monsieur. Bilan : après quelques scènes mémorables, j'ai fini par laisser tomber pas mal de mes amis, amis qui, soit dit en passant, m'ont accueillis à bras ouverts dès que cette relation destructrice s'est terminée.
    Le souci, c'est que les choses ne font qu'empirer. Le monsieur devient méchamment névrosé et moi je commence à m'en prendre beaucoup trop dans la gueule (désolée pour la vulgarité) sous prétexte que de toute façon « je suis amoureuse et cela va passer ». Oui, décidément l'amour peut vraiment faire de nous des abrutis. Donc T. fait caprice sur caprice, moi je sers les dents et tend l'autre joue. La moindre chose que je fais mal est cause d'engueulades magistrales « Tu te laisses faire par ton patron, tu n'es jamais à la maison avant 20h30, envoie le chier », « Tu n'as pas fais le ménage » (oui, je bossais 12h/jour et monsieur n'avait rien à faire de ses journées mais il fallait qu'en plus je sois une fée du logis, ben voyons !)
    Un soir ça dégénère et je me retrouve avec des bleus. J'ai une peau très fragile et fine, donc je marque facilement certes, mais là l'intention de faire mal y était. Le problème c'est que cela n'arrivera pas qu'une fois et, mais qu'est ce que je suis conne !, il faudra d'énièmes bleus et que ma meilleure amie, manque s'entretuer avec T. (véridique) pour que finalement je sois investie d'assez de courage pour mettre un terme au tout et annoncer au jeune homme que je ne veux plus de lui chez moi.
    -Retour au présent-
    Ce matin donc, petite conversation via MSN, avec T. Il se plaint car, je cite, je « l'ai trompé » en ayant eu un autre copain que lui, je ne suis pas réglo, je n'ai pas le droit de fréquenter un autre que lui. Je lui fait gentiment remarquer que même si je ne lui ai pas dis « c'est fini », il fallait quand même s'y attendre : on ne reprend pas une histoire bancale qui vous a valu des bleus et certaines choses sont ineffaçables et/ou irréparables. Malheur à moi ! Je viens d'attaquer l'ego monstre du jeune homme, il faut dire qu'il se prend pour l'être masculin dans sa perfection, je me souviens encore de ses longs monologues à sa gloire personnelle. Donc, voilà qu'il ose tout rejeter sur moi, qu'il faut que j'assume mon statut d'emmerdeuse chronique et son statut d'homme parfait, je me suis pris des coups mais en plus je les ai cherchés parce que comme une connasse que je suis j'ai cherché à discuter et à le calmer plutôt que de le laisser s'en aller s'ouvrir les veines sous un pont.
    Donc, quitte à être prétentieuse, j'ai horreur des petits crétins qui se prennent pour des surhommes, des gens qui ne savent pas se remettre en question et qui se cachent sournoisement derrière les autres pour justifier leurs erreurs. Je me suis suffisamment laissée marcher sur les pieds par T. pour ne pas le laisser m'insulter. Et soit dit en passant, T., les mauvaises expériences n'excusent pas tout, elles ne donnent à personne le droit de pourrir la vie des autres.
    Quant au bilan final, il est simple : moi je suis heureuse avec un autre, qui semble, ô incroyable n'est-ce pas T., lui-même heureux avec moi. Et tant que nous y sommes, prends donc des leçons de politesse, T., même mes parents t'ont trouvés très malpoli. L'emmerdeuse chronique se calme maintenant, mais qu'est-ce que ça fait du bien !

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  • La mort est universelle, elle nous touche tous. Nous pouvons sentir son poids même lorsque il semble que nous ne soyons pas vraiment concernés... parce que justement , elle nous concerne tous.
    La mort est créatrice de pensées, elle me fait peser la vie. Jusqu'ici :
    J'ai appris qu'un seul instant est suffisant pour faire quelque chose que l'on regrettera toute une vie.
    J'ai appris qu'il faut beaucoup de temps pour devenir la personne que l'on veut être.
    J'ai appris qu'il faut toujours quitter ceux qu'on aime sur des mots affectueux : cela peut être la dernière fois qu'on les voit.
    J'ai appris que l'on peut aller de l'avant longtemps après avoir pensé que ce n'était plus possible.
    J'ai appris que nous sommes toujours responsables de ce que nous faisons, les sentiments n'excusent pas tout.
    J'ai appris que l'on doit contrôler son attitude et non pas la laisser vous contrôler.
    J'ai appris que les héros sont des gens qui font ce qui doit être fait au bon moment et cela en dépit des conséquences.
    J'ai appris que quelques fois les gens qui vous aident à vous relever sont ceux dont vous attendiez plutôt un coup de grâce.
    J'ai appris que lorsque je suis en colère j'en ai bien évidemment le droit, mais cela ne m'autorise pas à être cruelle.
    J'ai appris que l'amitié et l'amour ne vont qu'en s'amplifiant malgré la plus grande des distances.
    J'ai appris que ma famille est un des trésors les plus précieux que je possède.
    J'ai appris que mes amis peuvent me faire très mal parfois et que je dois les pardonner.
    J'ai appris que le pardon des autres n'est pas toujours suffisant et que quelques fois je dois d'abord commencer par me pardonner moi-même.
    J'ai appris que peu importante la gravité d'une blessure en plein cœur, la terre continue à tourner.
    J'ai appris que notre passé, notre héritage familial et l'endroit où nous sommes nés ont certainement une influence sur la personne que nous sommes mais nous sommes toujours responsables pour la personne que nous devenons.
    J'ai appris que ce n'est pas parce que deux personnes se disputent qu'elles ne s'aiment pas et que pareillement, ce n'est pas parce que deux personnes ne se disputent pas qu'elles s'aiment.
    J'ai appris que nous n'avons pas besoin de changer d'amis si nous comprenons que nos amis changent.
    J'ai appris que deux personnes peuvent regarder la même chose et y voir quelque chose de complètement différent. Idem pour les mots et leur signification. C'est d'ailleurs le seul vrai problème concernant la communication.
    J'ai appris que même lorsque je pensais ne plus pouvoir donner, il suffit qu'un ami m'appelle à l'aide pour que je trouve la force de l'aider.
    J'ai appris que les hommages ne font de personne quelqu'un de bien.
    J'ai appris que ceux que nous aimons le plus partent souvent bien trop tôt.
    J'ai appris que les contes de fées existent, ils sont juste rares.

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  • J'aimerais pouvoir te dire que ce n'est rien, que ça va passer, que la douleur s'en ira rapidement.
    J'aimerais pouvoir te dire que cette personne que tu aimes tendrement ne fait que s'envoler vers un nouveau continent, que la mort n'est que recommencement.
    J'aimerais pouvoir te dire qu'elle te regardera de là-haut, que ses ailes blanches t'envelopperont à chaque larme versée.

    Mais voilà... ce n'est pas rien, c'est un gouffre qui s'ouvre sous tes pieds, cela sera certainement une des plus grandes blessures de ta vie, et la guérison prendra du temps. On finit par s'habituer à tout, même à l'absence et à la douleur.
    Mais voilà... je ne sais pas ce qu'est la mort, personne ne le sait. Peut être est-ce la fin, le néant, peut être est ce le voyage vers un quelconque paradis ou le retour à la source universelle.
    Mais voilà... les anges sont croyance et non fait, si au-delà il y a, peut être bien que nos aimés ne peuvent plus communiquer avec nous, peut être sont ils trop occupés ou bien nous ont simplement oubliés.

    Mais souviens-toi : moi je serai là, à tes côtés, dans la douleur comme je le suis dans les rires. Je t'offre mon épaule et mes bras pour t'appuyer, te réconforter ou y pleurer.
    Nous, nous sommes vivants et nous avons tellement de choses à faire, je suis certaine que nos morts bien aimés préfèreraient nous voir aller de l'avant.
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    I would like to tell you that it is nothing, that suffering won't last long.
    I would like to tell you that this person dear to your heart is only flying towards a new continent, that death is just a new beginning.
    I would like to tell you that she will look after you from above, that her white wings will surrond you each time a tear fall on your chin.

    Truth is... it's not  “ nothing ” , it's the very earth crumbling under your feet, and healing will take time. We get used to everything, including absence and suffering.
    Truth is... I do not know what death is, no one does. Maybe it is the end, emptiness, maybe it's a journey towards some unknown paradise or a coming back to where everything started.
    Truth is... angels are a belief, not a fact, and if a underworld there is, maybe our beloved cannot communicate with us anymore, maybe they are too busy or they just simply forgot us.

    But remember : I will be here, by your side, when you suffer as I was when you were laughing. I give to you my shoulder and my arms to hang on to, to get embraced or to drop a tear there.
    We are alive and we have so many things to do, I sincerely believe that our beloved passed ones  would rather see us look towards what's in front of us.


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