• Yragaël, vibraphoniste et accessoirement batteur sans casquette (La casquette est le signe de reconnaissance des batteurs, du moins au Caveau...)

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  • Jimmy, serveur extra et camarade de rigolade ;)

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  • Hier soir, un grand moment de jazz...

    Le groupe joue, pas mal du tout malgré trop de solistes, mais ce n'est que l'opinion d'une inculte. Cela manque quand même un peu de swing à mon goût.

    L'organisateur de la jam appelle un chanteur.

    Il arrive, la démarche un peu titubante, le regard un peu flou et perdu, signe de mauvaise augure?

    Après avoir douté de la fiabilité de mon ouïe et regardant les visages alentour, ainsi que les expressions des musiciens l'accompagnant, je me fais une raison : non, non, j'entends bien, très bien même, les seules paroles que crie, et non pas fredonne notre chanteur, se résument bien à cela "Fuck you, fuck, fuck, fuck you".

    Le numéro de notre spécimen se terminera sur un mémorable hurlement "Fuck you alllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll" qui laissera pantois la salle, attirera les incrédules restés au bar dans la pièce voisine, et embarrassera visiblement les musiciens jouant le morceau.

    Le concept de "Hard Jazz Rebellion" a été inventé hier soir.


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  • Toujours les mêmes rues enveloppées du manteau corbeau de la nuit.

    Toujours les mêmes lieux enfumés à outrance, où les yeux vous piquent.

    Toujours les mêmes têtes, celles qu'on aime auxquelles on a plus rien à dire - 4 bisous sonores "Bonjour ça va? Oui et toi?" - , et celles qu'on apprécie moins et qu'on oublie dans l'atmosphère ambiante. Lourde l'atmosphère ambiante, des fois.

    Toujours les mêmes rengaines, les mêmes rivalités injustement fondées, les mêmes ragots dépourvus d'intérêt. Il y a ceux qui sont là pour s'amuser, qui en profitent pour faire n'importe quoi mais qui sont en dehors des gens heureusement intelligents et attrayants, il y a ceux qui aiment se montrer, il y a ceux qui sont là simplement pour cracher leur venin, certains observent avec curiosité, d'autres avec mesquinerie. Il y a les princesses en quête d'un prince charmant qu'elles ne trouveront pas ici et les rois à la recherche d'une énième favorite. Il y a peu de regards bienveillants, la plupart restent neutres, inconnus de passages, ou à la recherche de la moindre faute pour mieux l'inscrire dans leurs anales absurdes. Il y a aussi ceux qui aiment retourner le couteau dans la plaie.

    Tout un petit monde figé, une sorte de famille bancale et déchirée avec ses patriaches autoritaires dont tout le monde boit les paroles comme si elles étaient sacrées, ses têtes blondes en quête d'identité cherchant à se démarquer ou ses marmots qui n'aspirent qu'à grandir, ses membres effacés qui ne décident pas, ne vivent pas mais suivent le reste du troupeau, ses brebis galeuses et dérangeantes dont la seule faute réside dans le non conformisme,  ses faux membres exemplaires idolâtrées qui ne sont finalement que profondément humains, ses anciens qui scrutent, ne parlent que peu mais n'ouvrent la bouche que pour en sortir des mots justes et pensées donnant à réfléchir.

    Toutefois, il y a encore et toujours les mêmes rayons de soleil, heureusement.

    Il est temps, probablement, d'aller voir ailleurs, de s'expatrier.


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  • Toute erreur mérite réparation...

    Voici donc Marie, la mascotte du Caveau, aussi gentille que jolie (même si la photo ici ne lui fait pas honneur)


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