• Je n'aime pas la Saint-Valentin.

    Mais alors, pas du tout.

    Si jamais vous êtes célibataire, c'est un jour positivement déprimant. Du moins pour beaucoup, on aura beau dire, c'est ce que je constate souvent autour de moi, pas seulement autour d'ailleurs mais même "au centre"... il m'est arrivé aussi de me sentir tristounette, certes à une échelle toute relative et plutôt à court terme, même lorsque je me proclamais célibataire avec fierté (cela aussi ça arrive).

    Merci Messieurs les médias.

    Note pour ceux que cela intéresse : j'ai quand même passé la meilleure Saint-Valentin de ma vie alors que j'étais célibataire, avec deux amis dans la même condition que moi, tous les trois bras-dessus bras-dessous, le garçon de préférence au milieu. Rires assurés. De plus, à l'étranger, notamment aux Etats-Unis, il est coutume de fêter ce jour-là avec ses amis aussi.

    Si jamais vous êtes en couple, ce n'est guère mieux. Après tout, personne n'aime être poussé à la consommation. Pourtant, tout ce ressassement médiatique assomme et pousse son homme à se sentir obligé de faire un cadeau.

    Re-merci, Messieurs les médias.

    Personnellement, je préfére un million de fois offrir un présent à mon amoureux pour une raison symboliquement précieuse. Comme le 29 prochain, pour les six mois de notre rencontre (soirée-expédition inoubliable). Cela prend beaucoup plus de valeur, mais ce n'est certes qu'une question d'opinion. D'ailleurs, tiens, tendre un présent pour aucune raison particulière, sauf le désir de faire plaisir, c'est définitivement LA meilleure raison au monde.

    Reste le problème du cadeau en lui-même. Des fleurs, un bijou, du chocolat? Trop communs? Et quand bien même vous en restez aux fleurs (je suis moi-même "très fleurs" mais cela n'engage que moi), il va falloir faire attention : pas question de composer un joli bouquet à 19 heures, en principe le fleuriste devrait déjà avoir été dévalisé depuis belle. Ce jour à midi (et après 3 fleuristes), plus de lys et extrêmement peu d'orchidées.

    D'ailleurs force est de constater que les prix ont une fâcheuse tendance à quasi doubler en ce jour. Avis aux amateurs : le fleuriste place Cambronne présente de très belles fleurs mais les prix sont plutôt extravagants.

    Sus à la Saint-Valentin, de toute manière point besoin d'un jour dédié, surtout si décidé par d'autres, pour aimer...

    ... j'avoue avoir quand même acheté un joli bouquet. Pourquoi une fille n'offrirait-elle pas aussi des fleurs à son garçon?


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  • Mon ancien compagnon me reprochait toujours de "tout remettre" sur le tapis dès qu'on se disputait. Il ne comprenait pas que je puisse avoir besoin d'en parler (oui quand même, je parle bien de communication, pas de vicieusement remuer le couteau dans la plaie par sadisme). Pour lui, il était aberrant que je n'agisse tout simplement pas comme si rien ne s'était passé.

    Cela m'a tout de même pris un an pour arriver à changer ça. Et chasser le naturel, tout le monde sait que ce n'est pas évident.

    Là où cela devient ironique, c'est que maintenant je suis confrontée à la situation inverse. Si on se dispute un matin et que le soir j'arrive, toute souriante, mon amoureux me reproche de faire comme si rien ne s'était passé.

    Pas facile tout ça. Bobo crâne.


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  • J'ai de la chance.

    Parce que si je suis honnête avec moi-même, au vu de ce que je lis et entends, je n'ai quasiment rien à reprocher à mon garçon. Non bien sûr, il n'est pas parfait. Il a des manies qui parfois m'horripilent, il me blesse des fois. Et bien évidemment il lui arrive de m'exaspérer au plus haut point. Je ne parlerai même pas de sa dépendance à un certain jeu online que, pour le coup, je déteste (et pourtant oui, je suis une gameuse). Il y a aussi de ces sujets sur lesquels nous ne nous entendrons certainement jamais. Mais nous avons appris à nous respecter.

    Donc heureusement, il n'est pas parfait. Je l'ai dit et très (trop?) souvent répété : de toute manière, la perfection, si elle existait, serait certainement bien ennuyeuse.

    Mon garçon n'est pas parfait mais il est formidable.

    Mon garçon sort d'un conte de fées. Personne ne croyait en nous, et certainement même pas nous. cela rend l'histoire d'autant plus précieuse.

    Je peux tout lui dire, il est confident. Nous nous faisons confiance et nous pouvons échanger nos confidences, même celles que j'ai eu longtemps du mal à nommer (ndlr : ça fait beaucoup de mots avec la même racine en trois lignes, tant pis).

    Je sais qu'il aime. Nos chemins peuvent se séparer, je sais qu'ils se rejoindront toujours. Même quand il se montre incorrect, je sais qu'il m'aime.

    Je sais que je peux me reposer sur lui. Je sais qu'il sera toujours là pour moi, comme je le serai pour lui. Il est solide quand je me montre faible. Il me donne du courage lorsque j'ai peur.

    Mon garçon ne proteste jamais lorsque j'ai des envies de câlin. Et j'en ai souvent, pour être honnête. Au contraire, il aime se lover contre moi, m'embrasser et me serrer contre lui. Sauf parfois lorsqu'il joue de sa guitare. Mais ça je le comprends et je le respecte. Sans cette passion-là, il ne serait plus tout à fait lui. Et de temps en temps, il y a de ces moments magiques d'intimité où tout d'un coup je suis certaine d'aimer encore plus sa guitare que lui ne l'aime.

    Mon garçon prend soin de moi. Cela se traduit quotidiennement par des petits gestes tendres et attentionnés. Un baiser et certains mots au bon moment sont bien plus précieux que toutes les fleurs.

    Mon garçon me surprend, même si quelques fois il se laisse aller. Et ça, c'est un des ingrédients majeurs d'une réussite.

    Mon garçon me fait rire. Souvent. Et même lorsque je passe une journée ignoble, je sais que tout ira mieux une fois dans ses bras.

    Mon garçon m'enrichit. Il a des centaines de sujet de conversations et je doute très fortement qu'un jour je puisse m'ennuyer avec lui.

    Mon garçon est différent de moi, pas assez pour creuser un fossé mais assez pour éveiller ma curiosité. Assez pour me donner envie de comprendre.

    Mon garçon m'inspire. Il me donne envie de me battre. Lorsque le monde entier semblait contre nous, il m'a donné envie de me battre pour nous et lorsque le monde semble contre moi, il m'apporte la rage de continuer.

    Mon garçon est foyer. Ma place est près de lui, ça ne s'explique pas, ça se ressent.

    Mon garçon me donne confiance en moi. Près de lui, je me sens femme. Près de lui je me sens forte. Je me sens prête à surmonter n'importe quel obstacle, simplement parce qu'il sera au bout pour me réconforter.

    Mon garçon me fait rire du temps. Cela aussi ne s'explique pas mais lorsqu'il me dit, les yeux dans les yeux, envisager sa vie avec moi, je sais que c'est la conséquence logique. En plus de l'amour, personne ne peut m'apporter autant de bien-être.

    Jonathan, tu m'as modelé, tu as fait sortir ce qu'il y a de meilleur en moi, tu me donnes des envies de toujours, ce qui est un miracle pour ceux qui m'ont connu avant toi. Tu es courant, complément et enrichissement. Nous avons nos disputes mais toujours la conclusion est la même : personne ne peut me rendre aussi heureuse. Personne ne peut m'épanouir autant. Je t'aime infiniment. On dit que le temps détruit tout, on dit que le temps est ennemi des sentiments. Moi je t'aime de plus en plus chaque jour et je sais que tu es la personne de ma vie... parce que mon âme et mon corps le hurle.


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  • ... a dit : "Je crois que la meilleure définition de l'homme serait : créature à deux pieds et ingrate".

    J'adhère.

    En fin de compte, l'égoïsme m'apparaît maintenant comme une nécessité à la protection de soi :

    Donnez et on vous en demandera encore plus,

    Faites des efforts, prenez sur vous-même constamment et on ne vous accordera plus le droit à l'erreur, 

    Reconnaissez vos torts et à l'avenir tout sera systématiquement de votre faute,

    Excusez-vous et bientôt on exigera que vous vous excusiez aussi pour l'autre,

    Remettez-vous donc en question, ça dispensera l'autre de le faire.

    Il faudrait qu'une certaine personne arrête de croire qu'il y a marqué "jouet imbécile" sur mon front.

    Vivement que cette semaine de merde soit terminée. Mes réserves de patience, gentillesse, prévenance sont totalement épuisées.


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  • Semaine de #$! (Censuré)... assez de supporter les caprices incessants de "diplomatillons" qui devraient parader un peu moins et passer plus de temps à prendre des cours de politesse. Assez d'entendre l'infatigable langue de vipère d'un jeune crétin suspicieusement suprotégé par sa hiérarchie quand bien même il se permet les pires insultes à l'égard de la première personne passant dans son champ de vision. Il serait peut être bon d'instaurer des cours de civilité à la si fabuleuse école nationale d'administration, ô bijou dont sont si fiers nos politiciens. D'ailleurs messieurs, il serait grand temps de vous rendre compte que votre fameuse école, "le monde entier nous l'envie", est devenue indéniablement obsolète. L'ENA aurait besoin de trouver son Richard Descoings. Qu'on aime ou pas le personnage, il faut bien lui reconnaître qu'il a su donné un second souffle à l'IEP de Paris.

    Enfin bref, les heures passées dans cette ô combien merveilleuse et follâtre ambiance, ne rende que plus grand le plaisir de rentrer chez soi et de me retrouver dans ses bras.

    Il serait bon que je change d'air.


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