• Bon, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais depuis quelques jours il y a un vrai buzz sur des photos d'Hiroshima (oui, aka bombe atomique).

    En lisant "le monde" de ce jour, je tiens à rapporter une chose :

    Voici le commentaire d'un certain "postroad" sur ces clichés : "Le Japon n'ayant aucune intention de capituler, comme le montre le film de Clint Eastwood (lettres d'Iwo Jima), aussi horribles soient ces photos, ces bombardements ont sauvé de nombreuses vies américaines. Et nippones aussi".

    Alors bon, résumons vite fait :

    -Se fier à un scénariste/réalisateur (avec tout le respect que j'ai pour Clint Eastwood) et non pas aux historiens... Je rappelle que beaucoup d'historiens rapportent qu'à l'aube des bombes, le Japon était militairement quasi vaincu. D'ailleurs Eisenhower en a fait un rapport, bref...

    -J'adore les USA. Les américains sont pleins d'amour, ils sont accueillants, chaleureux, je sais de quoi je parle, je les aime de tout mon coeur, vraiment. Mais il y a un moment ou il faut ouvrir les yeux :

    -alors déjà : "postroad je sais pas kwa" : vas te faire foutre (oui je m'énerve).... Osez parler d'Hiroshima en prenant pour exemple la vision d'un film?! Même si j'apprécie CE, vas te faire foutre pauvre con. La réalité des choses n'est pas un film sorti 50 ans après... C'est honteux, c'est moche, petit, laid, mesquin, triste surtout.

    J'aime les américains, vraiment de tout mon coeur, oui bon je me répète. Vous avez quand même agit comme des... (aucun mot possible) en ce qui concerne Hiroshima. Et Nagasaki. Il faut assumer maintenant. Mais vraiment, j'aimerais ne plus jamais entendre une connerie telle que celle colportée par ce fameux "postroad"... Les historiens ont expliqué que le Japon, à l'époque, était réduit au néant. La bombe a certainement été lâchée pour impressionner la Russie, alors qu'on ne dise pas de conneries, cela me hérisse.

    J'aime mon pays, malgré les horreurs d'Algérie.

    J'aime les USA malgré les horreurs du Vietnam. Et du Japon. Et avant cela, le massacre de mes chers indiens.

    Alors soyons honnêtes. Hiroshima a été une horreur, mais le paroxysme de la cruauté c'est de dénier la souffrance du Japon, surtout après tant de décennies... Aux habitants d'Hiroshima... pris en photo, numéroté, comme de vulgaires voleurs, pour laisser libre court à la recherche : "tiens ça donne quoi une bombe lâchée?"

    Chacun a eu ses horreurs, c'est faire un pas de les reconnaître mais personne ne reconnaît Hiroshima toutes ces décennies après. Cela me révolte.



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  • Note pour plus tard : prendre l'avion. Parce que le voyage en train était passablement folklorique.

    Pourtant la journée de mercredi avait bien commencé. Mercredi 30 avril Le réveil a été sauvage, les yeux ont eu du mal à s'ouvrir et Trompy ne m'a pas laissé une minute de répit. Elle était en forme elle. Donc me voilà, d'humeur ronchonne, sur le point de prendre le métro, mon pied gauche me fait souffrir à chaque pas (note pour plus tard : acheter des chaussures, j'ai horreur d'acheter des chaussures), les parisiens ont l'air aussi joyeux et polis que d'habitude et ma propre patience frôle le néant. Sympathique.

    Il est 8h40, je suis à la Motte-Picquet et je m'apprête à m'engouffrer dans les couloirs souterrains pour prendre la ligne 8.

    Et puis là, BAM! Un ange passe! Sisi. Ou presque. Le jeune homme devant moi se retourne culpabilisant devant ce qu'il semble prendre pour une grande faute : ne pas m'avoir tenu la "porte" du tourniquet (je ne sais pas comment on appelle le dit bout de plastique). Et puis, VLAN, je te lance un sourire un peu timide qui pourrait faire fondre la banquise bien avant les prévisions scientifiques les plus pessimistes. Et moi je reste plantée là, la bouche ouverte que ça ne m'étonnerait pas, tellement c'est irréel un sourire comme celui-là à 8h40 dans le métro parisien. L'effet se fait ressentir et je suis persuadée que la journée s'annonce bien.

    Grossière erreur.

    16h20 : Départ du train.

    17h : Tout va bien. Pour l'instant.

    17h20 : les gouttes de pluie s'écrasent avec fracas sur la vitre du TGV et une odeur à peine perceptible mais désagréable me monte aux narines : mon chat vient de faire pipi dans sa caisse, je suis côté fenêtre et mon voisin ronfle à tout va, donc je suis coincée... formidable.

    17h25 : Je me sens mal. Très mal.

    17h30 : N'en pouvant plus, je me décide à réveiller mon voisin, qui manifeste son contentement dans un grognement barbare, j'empoigne la caisse du chat, direction les toilettes.

    Première porte fermée, génial. Demi tour.

    Il y a deux couloirs à traverser. Ca serait chose aisée si le chauffeur actuel du TGV ne se distinguait pas par la douceur de sa conduite. Trop facile, voyons. Après il faut nettoyer le chat et son box dans les toilettes d'un TGV. Je ne sais pas si vous avez déjà essayé mais ça s'apparente un peu à du sport.

    18h : Incident réglé, je regagne ma place. D'ailleurs j'ai omis de dire que j'ai le papa d'Indiana Jones en face de moi et qu'il n'arrête pas de me dévisager. Ca doit être le chat. Il est tout à fait séduisant. Mais je n'ai pas pour habitude de coucher avec quelqu'un de l'âge de mon père.

    18h19 : Ca empeste le TGV en retard et la correspondance loupée. Si je loupe cette dernière c'est "glandouille" gare Saint-Jean (Bordeaux) jusqu'à 22heures. Bof, quoi. Très très bof.

    18h40: Angoulême?! Je suis définitivement en retard. SNCF must die.

    Finalement je l'aurai cette correspondance, malgré une demie-heure de retard. Les coraux, TER etc. attendent le TGV, c'est bien. Il y aura quand même fallu que je sprinte entre les quais 2 et 9, ce qui n'est pas si évident avec un chat, une valise et 8 centimètres de talon. Les portes se referment sur moi et j'ai une petite pensée pour les retardataires.

    Ce que je ne sais pas, c'est que le chat, les sprints, les retards, tout ça c'est embêtant mais ce n'est absolument RIEN à côté de ce qui m'attend au trajet retour.

    Rien à dire sur les vacances elles-mêmes. Beaucoup dorlotée, très bien mangé, le PSG a fait match nul (vivement la ligue 2) et Bordeaux a gagné, bien profité du soleil et surtout beaucoup lu. A ce rythme c'est plus de la gloutonnerie que de la lecture à vrai dire, je suis comme ça.

    Le dernier Anna Galvada. Mouais... Long. Lourd. Trop de phrases destructurées, sans sujet, qui relèvent plus de l'énumération façon "les post-it que je colle partout pour le marché, pense-bête, etc." que de la littérature. C'est mou et chiant, un peu comme une tasse de verveine prescrite par une grand-mère au coucher. Je préfère largement le dernier Didier Van Cauwelaert. C'est simple et distrayant. Juste distrayant, aucune prétention, aucun faux-semblant.

    Mais bon, passons au voyage retour. Hier soir, donc.

    Départ de Bordeaux Saint-Jean à 15h pour une arrivée à Paris à 18h, ça c'est ce qui était prévu.

    Oui mais... Sauf qu'un inconnu a eu une judicieuse idée : mettre fin à ses jours en sautant sur le TGV, comme ça, dans un dernier acte d'amour, il emmerde en même temps des milliers de personnes et provoque des hauts-le-coeur aux pompiers chargés de recouvrir le corps, du moins ce qu'il en reste parce qu'un TGV lancée à 200km/h ça ne plaisante pas. Donc si une envie de suicide vous prend, soyez sympas, évitez l'option TGV. Il est alors 15h30 et nous repartirons à 18h. Il reste environ 2 heures avant d'atteindre Paris. Normalement. Sauf que : matrice touchée, TGV ne pouvant dépasser les 100 km/h donc il se traîne péniblement jusqu'à Angoulême (encore!) pour que nous puissions changer de train. Et pendant ce temps-là TOUTE la circulation des TGVs sur la ligne Paris-Bordeaux est bloquée. Pendant 4 heures, ça fait beaucoup de passagers. Il n'a pas loupé son suicide, ça c'est certain.

    Mention spéciale à la psy, c'est ce qu'elle clame, toute retournée, qui trouve de bon goût de crier, pour que toute la voiture en profite "Je vais reprendre un troisième whisky". La grande classe.

    Bilan : arrivée à 22h. Sympa. La gare Montparnasse bondée, jusqu'au métro, des gens partout, il faut se frayer un passage façon "Tarzan dans la jungle".

    Non je n'exagérais pas quand je dis qu'il a trouvé le moyen d'emmerder des milliers de personnes dans son dernier acte.

    Et comme c'était vraiment une journée de merde, j'apprends que Thomas a été la victime malheureuse des SMS en ce qui concerne la nouvelle star. Il faut croire que les cheveux longs ne déchainent plus l'hystérie chez les gamines de 15 ans, véritables machines à SMS. Bah tant pis je regarderai plus, mais c'est dommage je l'aimais bien moi le petit Thomas. Je sais, on s'en fout ^^


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  • Partie une semaine en vacances. Dans le Sud (Ouest, très important).

    Pas de MSN, ni même Internet ou PC, pas de pression salariale.

    See you! 


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  • Un peu de rose, parce qu'il fait beau, parce que c'est le printemps, parce que je suis vraiment de bonne humeur.

    Header thanks to http://community.livejournal.com/babywrists/

    L'image vient de la série Pushing Daisies.

    Si vous ne connaissez pas, allez faire un your sur JOUTEYA et découvrez. Maintenant.

    Cette série est un chef d'oeuvre, un trésor de naïveté, de douceur et de kitsch. Un peu loufoque parfois. I <3 PD!

    (Et puis Anna et Lee sont tellement mignons ensemble. Anna est définitivement une des plus belles femmes au monde).


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  •  

    Oui j'avoue cette année je suis fan de la nouvelle star.

    Comme beaucoup je suis tombée au piège des 15 secondes de "Seven Nation Army". Et par la suite je suis tombée "amoureuse" de Thomas. Prenez tout de même en compte les guillemets s'il vous plaît, j'ai passé l'âge de l'hystérie. J'adore cette voix et ce feeling, malgré quelques faussetés, je ne me suis notamment pas remise du massacre de The Verve. Rha l'horreur, oser faire cela à "Bitter Sweet Symphony". Mais j'aime quand même Thomas, avec son timbre à la Steve Tyler, c'est simplement le genre de timbre qui me fait craquer.

    Donc merci google et ses vidéos. Il y avait "La groupie du pianiste" hier soir. Moi j'ai personnellement fait, vécu "la groupie du guitariste" (mes chers potes me l'ont fait suffisamment remarquer) Rhalàlà les souvenirs... Comme je me reconnais dans cette chanson, j'ai un peu honte j'avoue. Bon je ne refuse de renier quoi que ce soit tss, Monsieur a été quand même une de mes plus belles histoires d'amour mais...

    "Dieu que cette fille a l'air triste, amoureuse d'un égoïste"... NO COMMENT, ceux qui ont assité comprendront ^^

    "Elle sait rester là à l'attendre, pour  un mot pour un geste tendre"... L'amour rend vraiment gaga

    "Elle l'aime, elle l'adore, c'est fou comme elle l'aime, c'est beau comme elle l'aime (...) plus que tout elle l'aime"

     "Il a des droits sur son sourire, elle a le droit sur ses désirs"

    Souvenirs, j'adore les souvenirs, je suis en paix avec eux-mêmes et ils me font tendrement sourire =)


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