• Article dans le ELLE de cette semaine : "FAITES DURER VOTRE PRINCE CHARMANT". Petit extrait (pas innocent ^^) :

    Le prince fait des masques hydratants:
    Ce qui nous énerve : On a la nette impression de partager la salle de bains avec Arielle Dombasle. Si le métrosexuel est tendance, alors le nôtre compile toutes les stations. Mais, niveau sexuel, faut pas l'embrasser, hein, le scrub agit.
    Ce qu'on a oublié : On l'avait remercié à deux genoux d'être coquet comme un coquelicot, pas besoin de laisser des trucs chez lui pour marquer notre territoire féminin. On parlait de masques tenseurs, on se massait avec des huiles, bref, rien de tabou entre nous. On explosait les limites de la fierté de câliner le seul mâle qui n'a jamais eu peur de voir sa testostérone partir dans l'eau du bain. Au lait d'ânesse.
    Comment s'en rappeler : en jetant un coup d'oeil sur "Queer", la nouvelle ode au courant gay friendly sur TF1. Cinq puces bondissantes relookent un hétéro à la lisière du Néandertal. Le genre de double caricature qui fait immédiatement relativiser son petit coq coquet.
    (NOTE : Je l'aime bien moi mon petit précieux coquet ;p).

    Je vais de ce pas envoyer une lettre à la rédaction de ELLE, avec CA  (je suis prévoyante, je règle les problèmes avant qu'ils ne fassent leur apparition) :

    Le prince se veut troubadour :
    Ce qui nous énerve : Il est question de musique ou de guitare et "plouf!" vous disparaissez comme par un coup de baguette magique dans le meilleur des cas, sachant qu'au pire vous pouvez vous voir transformée en crapaud. Mais le coup critique, ça doit quand même être ces princesses d'une autre espèce, communément appelées « groupies » (je touche du bois... oh et puis non ! ça me défoulerait en fait d'en croiser une O.o)
    Ce qu'on a oublié : La musique adoucit les mœurs, même des voisins les plus tenaces (Comment ça « non » ? Bon, faudra que j'essaie ;)). N'oublions pas non plus que l'avantage d'être transformée en crapaud c'est quand même le baiser final. Et puis le prince est encore plus craquant quand il fait ce qu'il aime, en plus il faut avouer qu'il est fortiche et les membres de votre royaume, vos amis, l'adorent. Que demande le peuple ?
    Comment s'en rappeler : Bouarf... pas besoin, un accord et il vous fait craquer, c'est injuste, c'est cruel et dégoûtant, c'est de la tricherie basse, vilaine et bien fourbe !

    Le prince est accro à son bonnet :
    Ce qui nous énerve : C'est que là franchement, ça passe de « fashion » à « fashion victim ». Surtout avec les verres teintés sur les yeux. C'est très mal, surtout pour quelqu'un se voulant prêtresse du bon goût.
    Ce qu'on a oublié : Justement, le côté fashion de notre prince des temps modernes, c'est une de ces nombreuses choses qui nous ont rallié à sa cause. Et puis son bonnet nous va tellement bien, on va pouvoir le lui emprunter. Méthode : lui faire des yeux de petit chiot en manque de caresses et lui murmurer « mais chériiii, je vais avoir froid aux oreilles ! ». Lui donner un gros bisou tendre sur ces paroles.
    Comment s'en rappeler : Après lui avoir piqué sa ceinture, un premier pull, puis un deuxième et ses gants... ah non c'est vrai il les a oublié, lui voler en douce son bonnet. On le rendra de toute façon.

    Le prince a pris en otage la belle PSX noire de la princesse :
    Ce qui nous énerve : Pour le coup, oubliés les petits rendez-vous en amoureux avec Némo, Simba et les autres. Oubliées les longues séances sportives avec Fayt, Squall et compagnie. RIP ! C'est problématique, surtout quand la princesse se trouve être une sale gameuse.
    Ce qu'on a oublié : Rien de mieux qu'une séance cinématique sous une couverture, dans les bras de son infâme prince charmant, d'autant plus qu'on peut en profiter pour lui faire des tonnes de câlins et de petits bisous. Sympathique aussi les escapades dans des royaumes inconnus avec des animaux sauvages venant d'Hiroshima qu'on peut battre à deux pour plus d'expérience. Bon par contre c'est moins drôle quand le prince devient lobotomisé à son « Sims Sarrazin - Rap à Harlem ».
    Comment s'en rappeler : Chéri tu fais quoi ce soir ? Ah non zut j'ai un rendez-vous avec un prince étranger moi ce soir... Ca t'apprendra à me tromper avec ton droit administratif.

    De toute façon moi j'ai toujours préféré l'ogre vert (méfiez vous des princes charmants mademoiselles). Et mon Shrek à moi, je l'aime avec tous ces petits défauts.

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  • Lundi 29 novembre, j'ai à peine dormi, je suis fatiguée, essayant vainement de remettre de l'ordre dans mes idées.
    Un abcès de crevé. Il était temps. Bagarres incessantes ce week-end, comme c'était laid. J'ai eu peur de te perdre aussi... j'ai surtout eu peur de moi. Je déteste lorsque nous nous disputons. Mais j'aime déposer un baiser diplomate et avide de réconciliation sur ta peau, j'aime quand tu y réponds et scelles la fin des hostilités en me prenant dans tes bras. Je ne veux plus me quereller avec toi.
    La chaleur de ce matin. Me réveiller à tes côtés, du bout des lèvres déposer des baisers légers sur ta joue, dans ta nuque, à la commissure de tes lèvres. Tu avais des airs de « prince au bois dormant » et j'ai dû faire appel à toute ma force mentale pour résister à la tentation de rester près de toi.
    Admettre que je suis foutue, j'ai bien du mal à dormir loin de toi.
    Retour en arrière.
    La dispute cette nuit. Nan, il vaut mieux oublier cela. De toute façon c'est réglé, n'y revenons pas.
    Les taquineries, quelques câlins, tes regards et ta voix.
    La fin de l'après-midi avec Béatrice et Nicolas. La bonne odeur de crêpe qui emplie l'appartement, nos sourires, l'atmosphère tranquille et harmonieuse. Le plaisir d'être avec vous deux. Le bienfait de votre présence alors que je me sentais blessée depuis la veille. Puis me sentir submergée par cette mélancolie indéfinissable « Ne suis-je pas seulement en train d'empirer les choses ? ». T'envoyer un message, parce que le plus important c'est nos sentiments, pas nos ressentiments.

    Merci Nico, merci Béa.
    Et TOI... merci pour ta patience.


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  • On prend vite goût à certaines choses. Je n'ai pas envie d'aller me coucher, il me manque quelque chose.
    Autant m'habituer... je n'aime pas les nuits sans toi.


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  • J'ai eu envie de t'écrire mais je suis certaine que je n'aurai pas le courage de mettre la lettre à la poste.
    Tu dis y avoir repenser ce matin, je le savais. Il y avait ce froid venant de toi, froid qui s'est vite propagé entre nous. Ca puait la sibérie. Je déteste l'hiver et les glaces, tout ceci est si stérile. Tu m'as dit que je t'avais énervé toute la soirée. Coup de couteau au cœur, je ne pensais pas t'avoir gâché ta nuit. J'ai le cœur un peu vide, j'ai envie de m'enfuir un peu. De rester dans ma tanière ou dans les bras de mes amis. Hier soir j'ai eu envie de tout lâcher, de tout abandonner. Je me suis demandée à quoi tout cela rimait. Pour la première fois, près de toi je ne me sentais plus à ma place. Je me suis surtout dit que cela ne marcherait jamais, qu'un vide nous séparait. Hier soir, il y avait un gouffre entre nous. Comme c'est bien laid, d'ailleurs, un gouffre... Je voulais partir en début de soirée, je ne l'ai finalement pas fait et j'ai eu tort, du moins je crois. Je suis restée pour toi, c'était une erreur. J'ai l'impression d'être une gêne, un poids et je me sens blessée.
    Et puis il y a eu Laurence. Elle ne te laisse a priori pas indifférent, cela se voyait déjà la dernière fois, paraît-il. Je la considère comme un danger, peut être aussi parce que je sais ce qu'elle voudrait. Alors puisque je suis jalouse, autant m'en aller, je préfère oublier tout cela ailleurs. Dommage qu'elle ait été mentionnée, j'avais oublié ce détail. Et cela me fait encore plus mal sans les effets de l'alcool pour atténuer. Quelque part, je me sens trahie.
    Il y a aussi cette communication qui parfois ne passe pas. Je sais que tu fais des sacrifices et des efforts, je me demande si tu vois que j'en fais aussi. Tu me parles comme à une gosse qui a fait une bêtise et moi j'ai envie de répliquer que pour se disputer il faut être deux, que peut être tout ne vient pas de moi. Et en fin de compte je me tais, par peur de mettre de l'huile sur le feu.
    Je n'appellerai pas. Par précaution mais aussi par principe. Les principes c'est con et ça peut être dangereux, mais tant pis, cette fois-ci j'y tiens. Ma tanière me semble douce et reposante. J'ai trop peur pour avoir l'envie de sortir de mon foyer tout douillet. Mal aussi.

    Bordel, je suis fatiguée.


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  • Non, je n'ai rien à dire. Je suis tout simplement encore et toujours sur mon petit nuage, très loin au pays des bisounours. Quelque chose comme ça. Quelque chose d'aussi horriblement pathétique, quelque chose qui donne la nausée et perturbe les tripes des jaloux.
    Boris Vian avait raison : "Dans la vie l'essentiel est de porter sur tout des jugements à priori. Il apparaît, en effet, que les masses ont tort, et les individus toujours raison." Je me sens concernée et en l'occurence cela me fait extrêmement plaisir. J'ai gagné la guerre.
    D'ailleurs je relis "L'Ecume des jours" en ce moment. Lorsque j'étais une adolescente boutonneuse (quoique... je n'ai jamais fait de sévère poussée d'acné, je sais "c'est trop injuste"), ma meilleure amie et moi étions de grandes rêveuses, nous songions alors au Grand Amour, nous avions 14 ans et croyions encore aux contes de fées. L'Ecume des jours nous avez touchées, ce bouquin nous avait remué tripes, méninges et coeur. Inoubliable. Un chef d'oeuvre, du moins à nos yeux.
    Enfin bref, je me souviens de ma cousine me disant, il y a deux ans alors que son mariage n'était plus qu'à quelques heures de distance : "Lorsque tu rencontreras l'homme de ta vie, tu le sauras immédiatement".
    Moi je ne suis pas d'accord, j'ai ma propre théorie : "Lorsque je rencontrerai l'homme de ma vie, j'aurai une envie subite et incontrôlable de relire l'Ecume des jours"...

    ... chéri, es-tu l'homme de ma vie? ^^


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