• Elle est amoureuse. Elle a baucoup de caresses au bout des lèvres et beaucoup de tendresse dans les yeux. Elle sourit, elle a définitivement un air lunaire.
    Son amoureux, elle le trouve un peu cobra, son regard l'aimante et l'envoûte, elle s'y perd et elle s'y noie. Plus que tout, elle aime plonger dans ces océans grisés.
    Il y a aussi sa bouche, friandise et douceur infinie distribuant des baisers aussi légers qu'un toucher de papillon ou tellement appuyés et joueurs qu'ils se font source de tentation.
    Son corps est foyer et réconfort, havre de paix, elle aime se pelotonner dans ces bras-là les longues nuits d'hiver ou lorsque la vie se montre trop amère.
    Son amoureux est un peu magicien, une seule pensée chemine vers lui et volatilisés les soucis, oubliés les ennuis! Il est Muse par sa façon de l'inspirer et Pygmalion par sa manière de l'esquisser.
    Ils ont leur lot de tempêtes et d'orages, de flammes et de naufrages, de sirènes et de chimères, mais aussi de confidences et de partages, ensemble vers de nouvaux rivages.
    Mais avant tout, un torrent d'amour. L'envie de comprendre et de se dépasser, l'envie de donner et de cheminer vers l'avant.
    Le véritable amour est tolérance, progression, plaisir, harmonie et partage.

    o/` Tell me
            a bedtime story o/`


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  • Parce que c'est très mignon :

    Ambiance : tendue, très tendue pour cause de vilaine dispute

    "Je suis en train de te parler sérieusement et toi tu fuis derrière ta guitare!
    - Tu ne comprends même pas que je suis en train de te répondre
    - Pardon?
    - Le morceau s'intitule "There will never be another you"

    Plus possible de bouder après cela ^^


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  • ... ce n'est pas facile, c'est tout aussi épuisant, stressant, attristant, que cela peut être féerique, précieux. En tout cas c'est toujours tumultueux. Il y a les baisers mais aussi des mots lancés comme des flèches acérées que l'on regrette immédiatemment. Il y a des fossés difficiles à franchir, des évidences pour l'un qui ne sont que troubles pour l'autre, des concessions qui peuvent passer inaperçues malgré les efforts fournis. Il y a les "Je t'aime" qu'on ne dit pas au bon moment, les silences blessants et les crises aiguës d'orgueil qui vous laissent ecorché, des deux côtés.

    Je suis en manque d'inspiration, je n'ai pas envie d'écrire de toute façon. J'ai un couple à sauver, ce qui n'est pas chose aisée quand tout un monde sépare deux personnes. Quelques fois, on a beau s'échiner à comprendre, on ne comprend pas. Pas tout. Pas toutes les nuances. Et l'Autre ne comprend pas qu'on puisse essayer et ne pas y arriver. Et l'Autre attend trop de toute façon, la passion peut transformer le plus doux des êtres en un véritable égoïste. A la fin, nous voilà tous deux devenus égoïstes. Confrontation, donc.

    Il paraît que je détruis tout, tiens, j'avais presque oublié. Ma mémoire a une formidable et efficace tendance à se désintoxiquer en éradiquant les propos blessants.

    Je suis fatiguée. J'ai envie de voir Marwan, cela fait longtemps que je n'ai pas vu Marwan. Besoin de réconfort. Comme c'est bon les amis, les vrais.


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  • Hier soir, la Tour Maubourg, 21h30 . Soirée"potiche" pour moi. "Glauquissime" quelque part, je pense à certains propos que je ne rapporterai pas ici. Ces gens sont dans un monde à part. Evidemment la musique est belle, entraînante, nous ne sommes pas en présence de n'importe qui. Moi je suis en dehors, déplacée, extérieure, absente, floue, transparente, effacée, gommée, inexistante. Je ne sais pas ce que je fais là et mes pensées finissent par voler vers Marwan, j'aimerais tant qu'il soit présent, personne n'est jamais déplacé avec ce cher Marwan.

    Je jalouse secrètement l'autre couple en présence, elle est tellement jolie, tellement mince, je dois avoir l'air monstrueuse à côté avec mes kilos en trop. Et lui, bien qu'absorbé par la musique, trouve tout de même le temps de s'occuper d'elle, un baiser par ci, une étreinte par là. Je n'ai rien à faire ici, au mieux je suis fantomatique, au pire embarassante, je dois gêner leur intimité coutumière.

    Il est un peu plus de minuit et je prends mon courage à deux mains : plutôt partir que souffrir plus longtemps ce gouffre. Je lui annonce mon départ, il n'en a presque que faire, ses yeux sont fixés sur le piano alos que je rassemble mes affaires. Finalement il daigne me dire "au revoir", il souhaiterait peut être que je reste un peu plus mais il ne me raccompagnera pas, il est bien trop occupé avec sa musique. De toute façon, c'est certainement mieux ainsi, avec toutes les diverses substances qu'il a ingurgité, il est probablement dans un état second. Je déteste cela aussi. Il propose de me rejoindre plus tard et j'ai envie de hurler, j'en ai tellement assez de sacrifier mes heures de sommeil pour lui, assez de devoir l'attendre, et lui que sacrifie-t-il pour moi après tout? Mais quand même, j'aurais aimé qu'il passe un peu de temps avec moi avant son départ, idiote que je suis, et là je me sens insignifiante à ses yeux. J'aurais aimé ne pas être ignorée de toute la soirée, les moments où il s'est souvenu de ma présence doivent se compter en secondes. Le tout mis bout à bout doit frôler les 5 minutes. Il faudrait, je suppose, qu'un jour je me fasse une raison. Au passage, le maître de maison s'excuse presque de le garder et je suis au bord du rire, jaune bien évidemment. Quelque chose vient de se briser.

    Il fait froid dehors et je ne sais pas si les larmes picotant mes yeux et coulant sur mes joues sont le fruit du vent ou de ce gouffre dans mon coeur. Indéniablement un mélange des deux. Le septième arrondissement est endormi, pas une seule silhouette en vue et je trouve cela presque inquiétant. J'appelle Marwan et le son de sa voix me réconforte un peu.

    Vingt minutes plus tard je suis enfin chez moi, je suis fatiguée, triste, frigorifiée, mes jambes sont deux lourds blocs de pierre. S'il n'était pas si tard, je prendrais bien un bon bain chaud histoire de me délasser. Au lieu de cela, je dîne vite fait et m'enroule dans ma couette comme un bébé.

    Impossible de dormir. Je lui envoie un SMS auquel il ne répondra pas, j'ai bien compris le message. Je serai honnête : oui, je lui en veux. Mais je ne lui reprocherai rien, je ne ferai ni scène, ni allusion... il est juste temps de redéfinir mes priorités. Je ne suis pas la personne idéale pour jouer le rôle de la groupie effacée, prête à tout accepter.

    La nuit passe et je ne dors presque pas, pour couronner le tout je suis malade. un Shywawa me ferait du bien demain.


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  • Contexte : Cela fait deux bonnes heures que vous attendez l'arrivée de votre amoureux

    "Chéri, tu arrives bientôt? Tu me manques et en plus il y a deux de mes ex dans la salle
    - Ok, j'arrive!"
    - bruit de la tonalité, il vient de raccrocher -

    Finalement, c'est pratique les ex.


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