• (/\ Edouard, Hortense et Antoine /\ )

    Après une énième nuit de débauche à l'addition, physique et matérielle, particulièrement corsée, Erwan a décidé de subir une cure de désintoxication : plus de nicotine, plus d'alcool, plus de sexe. On approche gentiment de la trentaine, il serait bien d'agir en conséquence...

    ... c'est ce que se dit également Céleste qui préfère toutefois la méthode « réduction » à « extermination ». On diminue donc tout, ou presque : potions magiques, camel lights, graisses quelconques, manque de sommeil et amourettes pathétiques. On va travailler le cœur léger, en pensant au charme certain de son « presque conseiller » de patron, le tout ayant pour effet secondaire important une baisse non négligeable du temps passé la tête à Berlin.

    Argentine s'est également prononcée en faveur d'une fréquentation moins assidue du ChiNioufNiouf, surtout depuis l'incident du lundi précédent. Etant elle-même devenue « esclave marathonienne au plateau », c'est-à-dire serveuse, son corps ne peut tout simplement plus supporter le doux mais pesant fardeau que représente trop de Chinioufniouf semainiers.

    Officiellement, tout va beaucoup mieux pour tout le monde. Officieusement tout va plutôt merveilleusement bien. Ce chemin terriblement long qu'est la vie est tout de suite plus aisément parcouru lorsqu'on est deux. A trois, on se sent indéniablement plus fort et l'endurance de chacun va en augmentation constante. Dès qu'on arrive à un nombre suffisant pour parler de « troupe », on devient carrément des guerriers. Les amis sont de toutes les guerres, victoires comme défaites. On a l'amour que l'on mérite.

    Erwan, Argentine et Céleste ont au moins gagné ceci : de fidèles compagnons de route et cette constatation ensoleille leur vie respective.

    Toutefois, le bonheur est certes simple mais aussi bien fatigant. Simple comme un lundi soir au Chinioufniouf  où Argentine et Céleste se rejoignent hebdomadairement sans faute, afin de commencer la semaine de travail dans des conditions optimales, moralement parlant en tout cas. Malheureusement, après seulement deux semaines de thérapie, une évidence était manifestement en train de s'imposer : Raison et Chinioufniouf ne font point bon ménage.

    Tout d'abord, il y a Pierre-Rodrigue, dont les Ginger-Popos sont les meilleurs de tout Paris, et Christian derrière le comptoir, ce qui constitue un véritable danger là où toute parcimonie est souhaitée. La présence de ces deux phénomènes est gage d'une accélération brutale du temps. Surtout si Pierre-Rodrigue décide de se montrer taquin... à bien y réfléchir, Pierre-Rodrigue se montre toujours et inlassablement taquin.

    Cette configuration est déjà de bien mauvaise augure lorsqu'il est question du passage du temps. Mais comme un bonheur ne vient jamais seul, Marc-Antoine et Eddy décidèrent eux-aussi qu'un début de soirée au Chinioufniouf serait la juste récompense d'un dur labeur. C'est bien dommage mais le temps n'est pas compatissant, encore moins corruptible et il refuse sans ménagement de freiner lors d'agréables soirées entre copains.

    Moralité : entre les Ginger-Popos, le jus de pomme, les compagnons, les nouvelles connaissances à faire : on est bien au Chinioufniouf.  -TROP- bien.


    2 commentaires
  • ( /\ Jean-Rodolphe (décidément...), Antoine /\ )

    Admirez le mouvement de sourcil droit qui fait craquer toutes ces demoiselles


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  • ( /\ Luc et Jean-Rodolphe /\ )

    Tout le monde a compris hier soir pourquoi Jean-Rodolphe nous avait caché son colocataire jusqu'à présent. Fourbe!


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  • Jean-Rodolphe, prêt à emporter. Et oui...

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  • ( /\ Une demoiselle en détresse, en l'occurence sauvée par une autre gente dame, et son chevalier /\ )

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